12 janvier 2017
Ce 12 janvier 2017, la direction de La Poste s’est pris les pieds dans le tapis du mépris affiché envers les organisations syndicales et le personnel depuis des mois.
La Poste croyait sortir avec un accord remportant la majorité des suffrages des syndicats représentatifs. La CGC, syndicat de cadres est donc le seul syndicat, ce jour, à annoncer signer un accord qui de négociation en négociation voit son contenu empirer.
Les syndicats habituellement si vifs à sortir leurs stylos n’ont pas apposé, à ce stade ils consultent, leur paraphe sur ce que l’on peut considérer comme un « torchon » qui allait considérablement aggravé les conditions de travail des facteurs/trices.
Après cette journée, la balle est dans le camp de la direction. L’heure n’est pas de savoir si il faut ou pas détendre le calendrier de négociations et encore moins de discuter sur les bases du texte actuel comme d’aucuns le réclament.
Pour la fédération SUD PTT, il s’agit d’effacer tout et de reprendre une vraie négociation sur les préoccupations des postier-es sur l’ensemble des services avec deux axes principaux :
L’arrêt des restructurations
L’embauche immédiate de postier-es et l’arrêt des suppressions d’emplois
Si ces deux axes n’étaient pas satisfaits, la crise sociale dans l’entreprise continuera et s’accentuera.
Manoeuvre de dernière minute : afin d’obtenir à tous crins la signature de cet accord, les représentant-es de La Poste ont annoncé le doublement des embauches prévues en CDI. Elles passeraient de 1500 à 3000. Encore une entourloupe ! Ces rois de la magouille passent sous silence le fait que ce sont plus de 5000 emplois qui sont supprimés par an à la distribution. Ces emplois ne viendront donc même pas combler les départs naturel. Par ailleurs ces embauches concerneront en partie des collègues qui sont déjà en poste, sous un autre statut. On est donc loin des 3000 emplois supplémentaires !
Philippe Wahl va prendre son petit déjeuner avec les députés le 18 janvier. Allons l’accueillir comme il se doit.
Nos tract ci-contre dont celui sur la négociation du jour : la mascarade jusqu’au bout
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