17 septembre 2016
Malheureusement ce cas n’est pas isolé. Il est donc temps de briser l’omerta.
Cette affaire est symptômatique de ce que les collègues vivent et entendent chaque jour dans les services : pressions liées aux objectifs et aux manques de moyens, non prise en compte de la dégradation de l’état de santé (stress, fatigue, mal-être, burn-out) des salarié-es.
D’autres dossiers similaires nous parviennent et les langues commencent
enfin à se délier.
en Savoie, une factrice est décédée l’an dernier des suites d’un AVC au travail. Là aussi c’est une collègue qui a alerté les secours.
en Essonne : après des années de harcèlement et d’acharnement
managérial, un agent finit par péter les plombs et fonce sur un de ses collègues avec un camion postal en juillet 2015. Ce dernier décèdera quelques heures plus tard.
dans le Doubs, à Pontarlier, un facteur s’est suicidé en début d’année après avoir laissé une lettre incriminant La Poste et sa gestion catastrophique de la réorganisation.
dans le Finistère, le tribunal administratif vient de reconnaître en accident du travail le suicide d’un cadre (en 2012). La Poste avait refusé jusqu’alors cette qualification !
Et c’est sans parler des multiples harcèlements moraux et pressions managériales qui se soldent par des burn-out, des dépressions, des ruptures conventionnelles ou des licenciements pour inaptitude.
Dans toutes ces affaires, La Poste a mis et met encore en danger ses salarié-es.
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